Vanoise – Le poids de la neige

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Traversée vanoise.

Tout commence avec la rencontre de mes Québécois. Souriant et bon vivant, la montée au refuge du Roc de la Pêche se déroule au sec.

La nuit tombée, il n’y a pas qu’elle qui va tomber.

Au petit matin, 40cm nous attendent devant la porte de la bâtisse. Armé de courage et de notre matériel de sécurité, nous évoluons tel des escargots sur une feuille. Laissant derrière nous la trace profonde de notre passage.

Après quelques centaines de mètres la décision est prise. Le terrain est trop chargé. La fuite en arrière s’impose...

Caché derrière notre rocher je découvre les mœurs Québécoises, dans la poudreuse profonde on laisse les peaux pour descendre…

M’enfin, sont passé ces canadiens qui déferlent les pentes remplies de tonnes de poudreuses à noyer un poisson?!! Quand la neige vous remplit les trous de nez et seul l’éclat de la neige permet d’identifié la présence du skieur.

Finalement avec la lourdeur et le style de mes compagnons de route, la descende sera plus longue que la montée. Au temps dire que j’ai eu le temps d’admirer le paysage et les lieux, observer les Chamois couler dans la profonde.

Une fois rendu à Pralognan… Il était temps de faire des corps morts, comprenez vider quelques bières.

Le nez sur la meteo local puis regiońal et enfin national… Un seul choix logique, Le Queyras, une valeur sur pour le soleil.

Après 6h de route on se fait 900m de décrassage… La descende sur une moquette 3 étoiles juste avant d’aller refaire quelques corps morts avec la bière locale.

Le lendemain, la tête du longuet, joli vallon sauvage avec un final venté qui nous laissera un certain souvenir.

Les montagnes sortent du bleu avec leurs blanches fraîcheurs.

La descende sera aussi en caviar agrémenté de mélèzes pour jouer dans le bas.

Demain avec l’aide des remontées mécaniques on va se faire 2 petits cols avant de finir au refuge Agnel. Encore une fois la neige de printemps mais pas de printemps parsème notre descende.

La suite, avec 3 peautages promet d’être belle et longue, mais la foret de Mélèze sur fond de moquette rendra le tout grandiose.